samedi 9 février 2008

Elections Cantonales du 09 Mars 2008


Canton d'ORBEC

Communiqué de presse du 9 février 2008


Candidature d’Etienne COOL, 50 ans, kinésithérapeute, marié, père de 3 enfants, Maire d’Orbec


Suppléante : Patricia BENOIT, 50 ans, chargée de clientèle en assurance, mariée, mère de 2 enfants, conseillère municipale de La Vespière, Vice-Présidente du SIVOM ORBEC-LA VESPIERE




Fort de mon expérience d’élu à l’échelon municipal à Orbec, m’appuyant sur un mandat de conseiller municipal en 1995 et un mandat de Maire depuis la dernière élection en 2001 et au regard du constat que j’ai pu établir sur la façon dont a été menée la politique au niveau du canton, j’ai décidé de me présenter à la prochaine élection cantonale.


Soucieux de l’intérêt général de ce canton dont je suis originaire, dans lequel j’exerce ma profession et où j’habite avec ma famille, j’ai la volonté de m’investir totalement pour porter les projets des collectivités dans tous les domaines que ce soit social, économique, touristique ou culturel, afin de faire sortir une fois pour toute le canton d’Orbec et le Sud Pays d’Auge de son enclavement.



Aujourd’hui, l’état des lieux me conduit à considérer que si un redressement de la situation ne s’opère pas rapidement dans les domaines sociaux, économiques et touristiques, ce territoire va continuer à s’appauvrir en perdant ses ressources vives.



Force est de constater que depuis 2001 la situation s’est dégradée malgré les promesses et les effets d’annonce.



En effet, les attentes fondées sur l’ouverture de l’autoroute A 28 n’ont pas engendré de retombées dans les domaines économiques et touristiques, faute de réflexions en amont et de réelle volonté politique. Le rond point de l’ORBIQUET en est le criant exemple. Malgré l’aide financière du Conseil Général du Calvados, (la maîtrise d’ouvrage sur ce dossier est au Conseil Général de l’Eure), il n’y a eu aucune anticipation à la construction de l’A28. Cette autoroute est ouverte depuis fin Novembre 2005 et on parle de la réalisation du rond point à ORBIQUET pour 2011 -2012.Idem pour le désenclavement du Sud Pays d’Auge avec la D4, transversale qui d’EST en OUEST dessert les cantons d’ORBEC, LIVAROT, ST PIERRE SUR DIVES et MEZIDON. Je me bats en tant que maire d’ORBEC depuis le début de mon mandat avec des élus de ces cantons (y compris avec le maire de VIMOUTIERS dans l’Orne) pour que cet axe soit traité de façon prioritaire. Nous avons exigé, dans le cadre du SCOT Sud Pays d’Auge, que cette D4 soit inscrite au SRADT (Schéma Régional d’Aménagement Du Territoire).



De même, l’aménagement d’un rond-point au croisement de la RD 4 et de la RD 519 (rond-point BRACQ), absolument indispensable pour améliorer d’une part, l’accès au centre ville d’Orbec et d’autre part la sécurité routière, n’a pas été réalisé alors que l’achèvement des travaux avait été annoncé pour fin 2003 (cf. déclaration dans la presse de Patrick BEAUJAN en date du 10/09/2002). Concernant l’évolution de ce dossier, je rappellerai que le 11 Septembre 2007, le conseil municipal a délibéré « en vue de solliciter une offre de maîtrise d’œuvre ».Ce n’est que le 16 Novembre 2007, que la commission d’appels d’offres s’est réunie, pour faire le choix du maître d’œuvre, choix validé par le conseil municipal le 06 Décembre 2007. Ce n’est qu’après qu’il a été possible d’évaluer le coût approximatif des travaux à charge de la ville d’ORBEC (environ 150000 €). Je conclurai sur ce dossier en disant à notre conseiller général que le budget se vote au mois de Mars-Avril et que pour inscrire des dépenses nouvelles dans un budget, il est indispensable d’inscrire pour la même somme des recettes nouvelles au risque de compromettre la trésorerie.



Je constate que ces dossiers sensibles n’ont pas été défendus et pris en charge par l’élu actuel. Ce manque d’anticipation a entraîné des conséquences dommageables pour l’activité économique du canton en raison de la perte des entreprises qui étaient prêtes à s’installer à proximité de ces accès.



En ce qui concerne l’action sociale, mission particulièrement importante (près de la moitié du budget du conseil général), je déplore que sur le dossier de l’hôpital local d’Orbec, l’élu en place n’ait pas pris la mesure des enjeux financiers et n’ait pas alerté les autorités compétentes du département sur les difficultés financières de cet établissement. Le 10 Septembre 2007, lors d’une réunion à la DDASS à CAEN, les tutelles, à mots couverts, ont reconnues avoir un temps délaissé notre établissement. Vouloir faire porter l’entière responsabilité de la situation à un directeur parti en retraite, ne parait pas être une preuve de courage.


La mesure prise après coup, en vue de résorber le déficit d’environ 1 million d’euros, se traduisant par l’abandon du projet initial en cours d’implantation d’un nouvel hôpital, a eu pour conséquences le paiement de dédits pour des marchés déjà engagés auprès de plusieurs entreprises.



Par rapport à la mission relative à l’enseignement, je précise que les travaux réalisés au collège Lottin de Laval résultent uniquement de l’initiative du principal de cet établissement qui a interpellé directement les services du Conseil Général et de l’académie pour les informer de l’arrivée d’un élève à mobilité réduite. Il aurait été préférable que l’étude de besoin soit initiée et suivie par l’élu responsable de la programmation prévisionnelle des investissements relatifs au collège. Par ailleurs, il est déplacé, que ce même élu se félicite du financement des travaux à 100 % par le Conseil Général alors que depuis la loi de décentralisation les conseils généraux ont en charge les collèges et donc le financement de tous les travaux.



En matière de culture et de tourisme je m’interroge sur l’implication du conseiller général pour promouvoir le territoire, sachant que les actions conduites aujourd’hui le sont par le biais d’associations culturelles.




Fort de ce constat je m’engage,




  • à être un conseiller général de terrain habitant et travaillant dans le canton, totalement impliqué dans la vie sociale, économique, touristique et culturelle, à l’écoute des besoins de la population, dans le souci de défendre les intérêts du canton.

  • à participer activement au désenclavement du canton d’Orbec et du Sud du Pays d’Auge.

  • à anticiper les événements au lieu de les subir.

  • à agir fortement à développer une politique sociale tournée vers les personnes âgées, les personnes en difficulté et la jeunesse.

  • à être une force de propositions pour le développement du canton dans le domaine économique, du sport, de l’environnement.

  • à employer toute mon énergie pour un développement touristique complémentaire avec le Nord Pays d’Auge.

  • à m’investir pour la conservation et la valorisation du patrimoine naturel, architectural et historique du canton d’Orbec.


Mon rôle en tant que conseiller général est d’œuvrer sans relâche aux fins :



- d’anticiper les phénomènes qui risquent d’avoir une influence néfaste ou positive sur l’activité économique, sociale, touristique.



- de garantir un développement maîtrisé, cohérent et durable du territoire.



- d’agir sans relâche à améliorer l’attractivité du canton d’Orbec.


Pour tenir mes engagements, et mener à bien mon programme, j’ai demandé à Patricia BENOIT d’être ma suppléante. 50 ans, mariée et mère de 2 enfants, chargée de clientèle en assurance, Patricia BENOIT est conseillère municipale à La Vespière (ancienne adjointe) et vice-présidente du SIVOM ORBEC-LA VESPIERE, en charge particulièrement des actions en faveur de la jeunesse. Nous connaissons les habitants de ce canton pour y travailler l’un et l’autre depuis toujours.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La mauvaise foi et le mensonge sont des armes bien connus dans la politique, mais est-ce bien raisonnable dans une petite ville comme Orbec? Bravo de rétablir la vérité. Au final, les gens ne sont pas idiots, ils choisiront l'honnêteté...et la compétence...